Des petites histoires

 Les petites histoires...

...qui ont fait notre entreprise.

1928

Raymond Joseph débute dans l’industrie en 1922. Il se familiarise avec le métier d’entrepreneur en commençant par la fabrication de chaînes pour bicyclettes. Tout débute à Bischheim, sur la route de Bischwiller, dans une maison particulière agrémentée d’un hangar. Les affaires sont difficiles, la concurrence, terrible. Raymond abandonne. Son oncle, le docteur Braunberger et son épouse l’encouragent à persévérer. Raymond prend une décision presque insensée pour l’époque : fabriquer des produits autour d’une matière première jugée fruste, sans valeur, dont l’utilité se borne alors à fabriquer des clôtures : le fil d’acier.

1958

En août 1958, un violent orage sévit et inonde l’usine. Raymond fait passer une annonce sur les ondes d’une grande radio et demande à ses salariés de se mobiliser pour sauver l’usine. Malgré les congés, chacun répond présent. En remerciement, une gigantesque choucroute-party est organisée.

1959

Raymond Joseph ne pratique pas le golf. Il préfère assister aux matchs de polo. Et pourtant… Caddy, puis Caddie. Ce nom, il l’a choisi lors d’un voyage en Amérique, bien avant le congrès de Dayton de 1962. Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas à Vittel que la marque Caddie a été inventée, mais aux États-Unis. Il a déjà déposé le nom le 17 novembre 1959 dans toutes les classes de matériel et dans toutes les déclinaisons de noms. Cette opiniâtreté remarquable est aujourd’hui encore prise en exemple dans les formations portant sur la propriété industrielle.

1959

La véritable révolution n’arrive qu’à la fin des années 1950, précisément à l’époque où Raymond Joseph importe des États-Unis le concept de chariot à roulettes.
Les Ateliers Réunis deviennent Ateliers Réunis Caddie. Raymond Joseph crée le premier chariot français équipé d’une porte battante en 1957 et dépose la marque en 1959.

1960

Puisque tout est bon pour faire parler de soi, pourquoi ne pas entrer au Guinness Book ? L’entreprise saute le pas en construisant le plus grand chariot Caddie du monde,
récemment exposé au salon EuroShop 2017 et qui rencontra un franc succès.
Au fil des ans, l’entreprise multiplie sa communication vers l’ensemble des professionnels et des particuliers, en France et en direction des clients étrangers.

1970

Raymond Joseph ne supportait pas la nonchalance, les allures lentes. Les postures paraissent vite, à ses yeux, trop lascives. Il lui arrivait, lorsqu’il passait dans les ateliers, de remettre de l’argent destiné au coiffeur à ceux dont la coupe de cheveux lui paraissait trop longue.

1970

La Suisse faisait partie des destinations privilégiées pour les employés de Monsieur Raymond Joseph. Les sorties étaient programmées le plus souvent vers la mi-juillet. Exigeant quant au bienêtre des salariés, rien ne doit perturber le déroulement de la journée. Afin que tout soit parfait, il faisait escorter le convoi par des motards des deux côtés de la frontière.

1978

Raymond Joseph distingué au Palais des Congrès de Strasbourg à l’occasion des 50 ans de l’entreprise. Lors de cet événement exceptionnel, il remettra un louis d’or à chacun de ses employés !

1982

En 1982, dans la logique de protection des noms situés autour de Caddie, l’entreprise dépose Caddy dans la classe 12 qui regroupe alors les chariots et… les véhicules.
Lorsque Volkswagen décide de lancer en Europe son véhicule utilitaire Caddy, le constructeur allemand découvre que la marque est protégée. Hors de question de modifier le nom. Il n’a alors d’autre choix que de se rapprocher de l’entreprise alsacienne et négocier une concession sous forme de licence. Ce deal apportera de confortables royalties à notre entreprise.

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Ce livre très illustré raconte, à travers le destin de ce curieux chariot de course, l’histoire de nos modes de vie contemporains.
Plus qu’un chariot, le Caddie, célébré par les écrivains et les artistes, est une « icône » pleine d’avenir.

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